numéro
L.3617
intitulé de la collection
Prat, Louis-Antoine et Véronique
technique encre, marque estampée
couleur noir
localisation recto
dimension 4 x 4 mm (h x l)
1 renvoi  
  • depuis 2010
LOUIS-ANTOINE PRAT (né le 24 décembre 1944 à Nice), écrivain et historien de l'art et VÉRONIQUE PRAT, journaliste, Paris. Dessins français.
 
Petite-fille de l'écrivain français Philippe Soupault qui participa au mouvement dada et écrivit, avec André Breton, le premier livre surréaliste, Les Champs magnétiques (1920), Véronique Prat, née Bardon, est issue d'une famille d'industriels parisiens. Tôt attirée par la littérature, elle a fait des études de lettres à Paris et consacré son mémoire de maîtrise à F.S. Fitzgerald et l'Europe (Université de la Sorbonne, 1967). Elle a aussi étudié l'histoire de l'art à l'École du Louvre où elle a rédigé une thèse sur l'œuvre de Dehodencq (1977) et à la Sorbonne où elle a obtenu un doctorat en histoire de l'art. Après avoir été tentée par une carrière dans les musées, elle opte pour le journalisme et devient rédactrice en chef du service culture du Figaro Magazine. Son ouvrage sur les plus grandes collections privées mondiales, Chefs-d'œuvre secrets des grandes collections privées (Paris 1988), qui réunit des témoignages de première main, est issu des articles qu'elle a régulièrement publiés dans les pages centrales du Figaro Magazine où elle s'est attachée à montrer par petites touches que, souvent, sous le masque du luxe ou du prestige, la collection est une entreprise de séduction de l'amateur envers le monde et peut-être plus encore envers lui-même. En 1968, elle épouse Louis-Antoine Prat, fils de Georges Prat, industriel et amateur d'art, qui à Nice, dans une villa sur la Promenade des Anglais (vendue en 1974), au château d'Hericy près de Fontainebleau ou à Paris, quai de Bourbon, s'était attaché à réunir, moins par esprit de collection que par souci d'une harmonie domestique poussée à l'extrême, tableaux français, nordiques et italiens (essentiellement des XVIIe et XVIIIe siècles), sculptures (de l'Antiquité à la Renaissance et aux Temps modernes), meubles anciens (du XVIIIe siècle) et dessins. Ayant perdu son père à l'âge de six ans, c'est à travers les objets présents dans les demeures familiales que Louis-Antoine Prat reçoit un enseignement paternel qui l'incite à se placer du côté de la beauté et de l'aisance. L.-A. Prat conservera d'ailleurs de son père une aquarelle d'Eugène Isabey, la Reine Victoria recevant Louis Philippe au Tréport, un Portrait de Jean-Baptiste Isabey et un grand dessin de Jean Pillement. À cet enseignement paternel, Louis-Antoine Prat a ajouté très vite des prolongements nouveaux en étudiant les Lettres, domaine où ses lectures diligentes lui ont donné une rare et durable culture. Il rédige alors un mémoire de maîtrise sur Fitzgerald et la société de son temps (Université de la Sorbonne, 1970) et, parallèlement, se forme aux sciences humaines, économiques et sociales à Sciences-Po, où se révèle, qualité non négligeable pour le connaisseur et le collectionneur à venir, sa facilité à passer de l'élément au tout et vice-versa. Fort de ces acquis, il se tourne ensuite, avec son épouse, vers l'histoire de l'art en suivant les cours de l'École du Louvre, où il consacre sa thèse à L'œuvre d'Alfred Robaut d'après Eugène Delacroix, 1976. Lors des séminaires organisés par l'École du Louvre au sein même du Cabinet des Dessins devant les feuilles originales, Véronique et Louis-Antoine Prat se découvrent, en voyant l'aquarelle du Val d'Arco de Dürer, un intérêt fervent pour le dessin. Ils décident alors de réunir non seulement une bibliothèque de référence sur le sujet, mais aussi une collection de feuilles magistrales. Le premier achat, qui remonte à 1973, a une forte charge personnelle - familiale, littéraire, esthétique - puisqu'il s'agit d'un portrait au crayon d'André Breton par Marx Ernst, mais dès 1974, la collection prend un tour plus général. Dans un premier temps, les ventes publiques à l'Hôtel Drouot, le marché aux puces et les boîtes de marchands tels que Didier Chéreau, Philippe Leroux, Bruno de Bayser, Paul et Hubert Prouté, Jacques Petithory, Pierre Gaubert offrent à Véronique et Louis-Antoine Prat nombre d'occasions de constituer, sans trop de rivalités d'amateurs, une collection de dessins européens du XVIe au XXe siècle. L.-A. Prat ('Louis-Antoine Prat on collecting old master drawings that depict the human condition', Art on Paper, décembre 2002, p. 79) a bien décrit cette phase initiale d'apprentissage par l'expérience durant laquelle l'amateur acquiert les œuvres plus qu'il ne les collectionne. Rapidement, l'ensemble réuni est cependant assez significatif et suffisamment remarquable pour que L.-A. Prat entre dans un cercle amical d'historiens de l'art, conservateurs au Louvre, professeurs d'université, amateurs et marchands, eux-mêmes collectionneurs - Pierre Rosenberg, Jacques Foucart, Jean-Pierre Cuzin, Jacques Thuillier, Antoine Schnapper, Mathias Polakovits, Victoria Cabanel - qui accordent une grande importance à l'art du connaisseur. Cet art ne s'exerçant bien que sur un domaine privilégié, et une collection ne pouvant être, à l'échelle individuelle, à la fois universelle construite et cohérente, L.-A. Prat décide de limiter ses ambitions au dessin français, de 1627 (date du retour de Vouet en France) au début du XXe siècle. L'étude par L.-A. Prat des écrits de Philippe de Chennevières, auteur d'une remarquable série d'articles sur sa propre collection de dessins français dans l'Artiste (1894-1897), s'accorde avec ce choix, mais c'est du côté de Frédéric Reiset, qui posséda sans doute plus de cinq mille dessins mais n'en garda que trois cent quatre-vingt qui furent vendus au duc d'Aumale, qu'il trouve le modèle d'un collectionneur capable de préférer la qualité à la quantité et un ensemble construit à une accumulation disparate. Des mille dessins qui lui ont appartenu, L.-A. Prat décide progressivement, entre 1984 et 1998, de n'en conserver qu'un peu plus de deux cents. C'est pourquoi il arrive que maisons de ventes et marchands, notamment Paul Prouté S.A. à Paris, proposent des dessins qui portent la marque de la collection Prat. Cette marque, un P dans un cercle, apposée au recto de tous ses dessins, à l'exception de trois feuilles de Seurat et quelques pièces de grand format encadrées avant l'achat, rappelle à l'évidence celle de P.-J. Mariette (L.1852). Il en existe en fait deux, pratiquement identiques ; la deuxième (L.3618), utilisée à partir de 1995, porte la trace très légère d'un point à gauche du jambage de l'initiale.
Les limites temporelles (les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles) et spatiales (la France, y compris la France hors frontière d'un Poussin ou d'un Claude) ne forment que le cadre de cette collection où certains artistes sont particulièrement bien représentés (12 Delacroix, 7 Ingres, 5 Cézanne). Ses ambitions sont en fait multiples. D'un côté, elle entend présenter la « vitalité sans cesse renouvelée » du dessin français ('P comme Prat', Le Journal des Arts, avril 1995, p. 11), comme l'atteste le large éventail d'artistes déployé (plus d'une centaine). Pierre Rosenberg l'a d'ailleurs souligné ('La collection Prat : portrait de l'écrivain en collectionneur', introduction au catalogue Paris-Édimbourg-Oxford 1995), cette collection est une quête de la variété dans trois siècles d'unité. D'un autre côté, elle tient à s'inscrire dans la suite de collections fameuses comme l'indique l'attention portée à la provenance des dessins (Lempereur, Mariette, Dezallier Dargenville, Morel de Vindé, Nils Barck, Paignon-Dijonval, Thibaudeau, Chennevières, Spencer, Degas, Groult). Mais en fait, le premier souci de L.-A. et V. Prat est visuel. Les grandes feuilles de Cézanne, les « noirs » de Seurat et les études de Degas en témoignent sans empêcher de noter que l'œil de nos amateurs est le plus souvent attiré par les dessins qui traitent avec grandeur les sujets d'histoire ou rendent compte de l'homme dans sa singularité (Seize têtes d'hommes par Boilly, François Eugène David et sa femme par David, Thérèse Degas par Degas). Le paysage (F. Stella, J. Fouquières, J.-F. Millet), le caprice architectural et l'ornement (Lajoue) ou la notation anecdotique (Saint-Aubin) ne retiennent pas autant leur attention. Dans les dessins, la figure humaine est moins considérée pour elle-même que pour son implication dans un événement, un passé, une mémoire, une fable, un mythe : Enlèvement d'Europe par L. de La Hyre, Rapt de Proserpine par Poussin, Borée enlevant Orythie par F.-A. Vincent, Meurtre de Fualdès par Géricault, Les Athéniens délivrant le Minotaure par G. Moreau. La densité littéraire devient même parfois une qualité véritablement graphique (Young composant ses « Nuits » par J.-Ch. Delafosse, Le Songe d'Ossian par Ingres), notamment dans les dessins des écrivains romantiques (Hugo, Baudelaire) que ces collectionneurs apprécient particulièrement pour peu qu'il ne s'agisse pas d'images ou d'illustrations mais, en quelque sorte, de pages d'écriture sublimement mises en acte. Pourtant, dans cette collection soigneusement présentée dans des cadres anciens (choisis chez Amadeo Montanari puis chez Antoine Béchet) et accrochée aux murs bord à bord, les feuilles ne sont jamais des substituts de peintures de « grand genre » car L.-A. Prat s'attache à réunir, non des compositions parfaites, mais des pièces d'une « perfection incomplète » où se discernent encore à vif les aléas et les fulgurances d'une pensée à l'œuvre. Il n'en a pas moins le souci de recueillir des dessins préparatoires aux grandes peintures des musées, à commencer par le Louvre (David, Hector et Andromaque, Gros, Les Pestiférés de Jaffa, Prud'hon La Fortune, Le Sueur, Étude pour la tenture de Saint Gervais et saint Protais, A-E. Fragonard, François Ier présentant à la duchesse d'Étampes les chefs-d'œuvre italiens, Peyron La Mort d'Alceste) et le Musée d'Orsay (Degas, Famille Bellelli, Fromentin, Chasse au faucon), sans oublier les châteaux royaux devenus musées (L'Allemagne de Charles Le Brun pour le Salon de la Paix et La Révolte du Caire par Girodet à Versailles, la Femme en buste de Vouet pour le décor du vestibule de la Reine à Fontainebleau). Les musées, et plus généralement les collections publiques, sont d'ailleurs au cœur des préoccupations de L.-A. Prat.
Chargé de mission au département des Arts graphiques du Musée du Louvre depuis 1976, L.-A. Prat est en effet entré dans la Société des Amis du Louvre en 1978. Il en est membre du conseil depuis cette date et y assure depuis 2016 les fonctions de président. En tant que tel, il participe régulièrement à la commission d'achat du Musée du Louvre depuis sa fondation en mars 2009. Il est également l'un des membres fondateurs des Amis du Musée d'Orsay, institué en 1979, et en a été le secrétaire général de 1979 à 2008. En 1996, il a été nommé membre du Conseil artistique des Musées nationaux et, depuis 2009, il participe à la Commission d'achat du Musée d'Orsay. Son engagement en faveur des musées s'est manifesté de façon très concrète à travers de généreuses donations de peintures (Caton d'Utique attribué à Langetti, Toilette de saint Jean-Baptiste de Mallet, 1975), de sculptures (le Buste de l'ingénieur Louis Prat par Romolo del Bo) et de dessins, faites en faveur du Musée d'Orsay et du Musée du Louvre. Louis-Antoine et Véronique Prat ont en particulier offert au Département des Arts graphiques des dessins de Flers, Aubert (1974), Besnard (1977), Pietro della Vecchia (1987), Carpeaux (1987), Delacroix (1990), Baudry (1992), Brebiette, Dorigny, Rivalz, Delafosse, Vincent, David, Prud'hon, Gros, Degas (1995), Wicar (1997), Flaxman (2000), Ingres (2005), Paul Delaroche (2012), Eugène Delacroix (2016). En 2000, le prix Montblanc, décerné aux personnes dont l'action a bénéficié au domaine artistique en France, a récompensé cet engagement. En 2007, Véronique et Louis-Antoine Prat ont reçu la médaille d'or des grands donateurs du ministère de la Culture et de la Communication.
Les musées prennent d'autant plus appui sur L.-A. Prat que celui-ci fait preuve d'un véritable talent d'historien de l'art, principalement dans la recherche sur l'histoire du dessin. Ses publications, nombreuses, monumentales, volontiers systématiques et toujours rapidement menées, portent principalement sur l'œuvre de Delacroix (1984), Baudry (Les Peintures de l'opéra de Paris de Baudry à Chagall, Paris 1980), Chassériau (1988), Perrier et Puvis de Chavannes (1999), Poussin (1994), Watteau (1999) et David (2000) mais aussi sur l'activité de Philippe de Chennevières, collectionneur (2007) et directeur des Beaux-Arts (1979). Elles ont, pour certaines, été rédigées en collaboration avec Maurice Sérullaz, Arlette Sérullaz, Jacques Foucart, Pierre Rosenberg ou Laurence Lhinares. S'y ajoutent, dès 1976, de nombreux articles (dans le Bulletin du Musée Ingres, le Bulletin de la Société d'Histoire de l'art français, la Revue du Louvre, la Revue de l'art, Master Drawings...) et des catalogues d'exposition rédigés en entier ou pour partie (Poussin, 1994 ; L'Empire du Temps, 2000 ; Dessins romantiques français, 2001 ; Chassériau, 2002-2003 ; Ingres, 2006 ; Maîtres du dessin européen du XVIe au XIXe siècle, la collection Georges Pébereau, 2009-2010). Depuis 2007, sa connaissance approfondie de l'histoire du dessin français lui vaut d'occuper à l'École du Louvre la chaire dévolue à l'Histoire du dessin.
L'activité d'écriture de L.-A. Prat ne se limite pas au domaine de l'histoire de l'art. Elle s'exerce aussi, à temps perdu, dans une autre dimension, celle, moins fictive qu'il n'y paraît, du roman et de la nouvelle. Dans ses cinq romans, pour la plupart publiés aux Éditions de la Table ronde, le lecteur, parfois tenté de lire avec des lunettes noires, croise des personnages souvent riches, qui tentent de désaccorder harmonieusement un ennui fondamental, une vacuité profonde et un éros frustré à travers un jeu de pulsations et de pulsions nonchalantes héritées du Miles Davis du Cool jazz (Les Points de repère, Paris 1965, le Tombeau du nouvelliste, Paris 1988). Il croise aussi des figures situées au confluent du milieu des musées et de la « haute » société (L'Amateur d'absolu, Paris 1983, La Ciguë avec toi, Paris 1984), le romancier considérant cet espace social tout ensemble comme un monde, un sujet et un jeu.
L'aisance d'écriture du romancier, son agrément dans la pratique du monde, la rigueur simple et directe de l'historien, sa philanthropie à l'égard des musées, la réussite de l'amateur, la compétence du connaisseur, la mémoire toujours vive du lecteur et du cinéphile cachent quelque peu chez ce grand collectionneur un sentiment d'un autre ordre qui rejoint son goût juvénile pour l'âge du jazz et la grâce hollywoodienne, un sentiment plus secret où joue, dans le fait même de collectionner et d'exposer sa collection, la conscience d'un perpétuel retour des destructions passées et le souci de prendre de vitesse, par tous les moyens à portée de main, la lente désintégration de tout et les phénomènes d'entropie des sociétés modernes. Lettrés, savants, subtils, Louis-Antoine et Véronique Prat se rêvent en effet souvent anxieusement, superficiels, légers et éphémères. Par élégance, sans doute. Par liberté aussi. Par gravité surtout. Même s'il paraît à tous bien établi, le collectionneur Louis-Antoine Prat, qui a fait dans l'enfance l'expérience inrenouvelable de la mort du père, a vécu ce scandale que « les objets que nous réunissons sont destinés à durer plus longtemps que nous » (L.-A. Prat, 'Collectionner : un art mineur', Commentaire, Automne 1995, n° 71, pp. 652-656). Il sait aussi mieux que quiconque, et dans un sens peu commun, ce que veut dire appartenir à une génération perdue. Figure de premier plan dans cette réalité « fitzgéraldienne », Véronique Prat poursuit avec lui la réalisation d'une collection idéale dont eux seuls peuvent croire, au fond d'eux-mêmes, qu'elle est tout à la fois vaine et plus vivante qu'eux-mêmes.
 
VENTES
1984, 5 décembre, Paris chez Audap, Godeau et Solanet, expert B. de Bayser. Collection de M. P... et à divers amateurs. Lots 1 à 53 concernent la collection Prat, dessins italiens et dessins des écoles du Nord.
1998, 30 janvier, New York, Christie's. Une sélection de 25 dessins de la collection Prat.
 
BIBLIOGRAPHIE
L.-A. Prat, 'Collecting : A minor Art', Drawing, XII, 1990, 4, pp. 73-78 (repris pratiquement à l'identique dans 'Collectionner : un art mineur', Commentaire, 1995, n° 71, pp. 652-656).
New-York-Forth Worth-Pittsburgh-Ottawa 1990-1991 : De main de Maître. Masterful Studies. Three Centuries of French Drawings from the Prat Collection, cat. de P. Rosenberg, New York, National Academy of Design, 1990-1991, Forth Worth, Kimbell Art Museum, 1991, Frick Museum Pittsburg 1991, Ottawa, Musée des Beaux-arts du Canada, 1991.
Paris-Édimbourg-Oxford 1995 : Dessins français de la collection Prat. XVIIe, XVIIIe, XIXe, cat. de P. Rosenberg, Paris, Musée du Louvre, 1995, Édimbourg, National Gallery of Scotland, 1995, Oxford, Ashmolean Museum, 1995.
Los Angeles-Toledo-Naples-Philadelphia-Charleston 2004-2005 : Passion for Drawings. Poussin to Cézanne, Works from the Prat Collection, cat. de P. Rosenberg, Los Angeles County Museum of Art, 2004-2005, Toledo Museum of Art, 2005, Naples Museum of Art, 2005, Philadelphie, Philadelphia Museum of Art, 2005, Charleston, Gibbes Museum of Art, 2005.
Barcelone 2007 : Pasíon por el dibujo. De Poussin a Cézanne. Obras maestras de la Coleccíon Prat, cat. de P. Rosenberg, Barcelone, Fundacion La Caixa, 2007.
Sydney 2010 : David to Cézanne. Master Drawings from the Prat Collection, cat. de P. Raissis (éd.), Sydney, Art Gallery of New South Wales, 2010.
L.-A. Prat, 'Beyond my control : tales of a drawing collector', dans Sydney 2010, pp. 13-167.
'Louis-Antoine Prat : la passion partagée', dans Newsletter Art Media Agency, n° 272, 27 janvier 2017, pp. 11-15.
Venise-Toulouse 2017 : De Poussin à Cézanne. Chefs-d'oeuvre du dessin français dans la collection Prat, cat. de P. Rosenberg, Venise, Museo Correr, Toulouse, Fondation Bemberg, 2017.
 

 
 
Date de mise en ligne : mars 2010 ; dernière mise à jour : novembre 2018.

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