numéro
L.421
intitulé de la collection
Beurdeley, Alfred II
technique marque estampée, encre
couleur noir
localisation recto
dimension 8 x 6 mm (h x l)
  • 1921
  • 1956
  • depuis 2010
A. BEURDELEY (1847-1919), Paris. Estampes et dessins anciens et modernes.
 
Alfred Beurdeley, fils d'un des premiers antiquaires à Paris, reprit dans sa jeunesse la maison de son père. Il fonda, à côté de sa maison d'objets d'art anciens, des ateliers importants de bronze et d'ébénisterie d'art. Il ne faisait en cela que donner une plus grande extension à une fabrication déjà commencée par son père et que des médailles d'or aux diverses Expositions Universelles avaient récompensée. Chevalier de la Légion d'Honneur à la suite de l'Exposition d'Amsterdam de 1883. Il dirigea son entreprise jusqu'en 1893, époque à laquelle un deuil vint mettre fin à son activité industrielle. Il s'appliqua alors à faire des collections. Il forma une riche collection de livres, recueils et dessins d'architecture et d'ornements qu'il vendit à la Russie et qui forme le fonds du musée Stieglitz de St. Pétersbourg, une collection de dessins des écoles française et anglaise du XVIIIe siècle, qu'il fit passer en vente en 1905, et une importante collection de porcelaines de Chine, vendue à l'amiable à Londres en 1906. Puis il réunit une importante collection de tableaux et dessins anciens et modernes de toutes les écoles, collection remarquablement riche en œuvres des maîtres des XIXe et XXe siècles, représentés par plus de 1300 dessins. Ses dessins, anciens ou modernes, n'étaient pas conservés en cartons, mais encadrés, et tapissaient littéralement tous les murs de son hôtel, 79 rue de Clichy, à Paris, salons, chambres, grand escalier, et même escalier de service. Quelques feuilles furent reproduites par la Société de Reproduction des Dessins de Maîtres, fascicule spécial, 1912. Mais de toutes ses collections celle qui reflétait le mieux la personnalité de son formateur était peut-être sa collection d'estampes des XIXe et XXe siècles. Elle ne comptait pas moins de 28.000 pièces, séparées ou en albums, presque toutes estampes originales, recueillies pour ainsi dire une à une, par des achats chez les marchands parisiens, ou dans les ventes publiques auxquelles, jusque vers 1906, Beurdeley assistait souvent lui-même. Après cette date on le rencontrait plutôt aux ventes de tableaux et dessins. Cet ensemble exceptionnel, le plus nombreux en France, offrait à côté des œuvres des maîtres reconnus, indiscutés et haut cotés, les productions d'artistes moins célèbres et même d'inconnus. C'est que Beurdeley « étudiait » en même temps qu'il collectionnait, et qu'il estimait que l'histoire de l'art ne tient pas toute dans les grands noms. Sa réunion de dessins modernes était formée dans le même esprit. De 1906 à 1910 l'amateur mit de l'ordre dans ses collections, il en fit rédiger les catalogues détaillés (non publiés), le plus complet étant celui des estampes. Celles-ci, une fois définitivement classées, remplissaient, en dehors des suites en albums, une centaine de grands portefeuilles, conservés dans la pièce où Beurdeley se tenait de préférence et qu'il appelait sa « Bibliothèque », parce qu'elle contenait aussi ses livres sur les beaux-arts (environ 3000 volumes), les albums reliés, et ce qu'il possédait encore en livres et suites sur l'architecture et l'ornement. Vers 1912, dans le but de se procurer des fonds pour améliorer et compléter sa galerie de tableaux et surtout son ensemble de dessins modernes, il décida de se dessaisir de ses estampes. Les feuilles du XVIIIe siècle furent confiées à l'expert Loys Delteil (vente 8 mars 1913), et le catalogue des estampes modernes à un intermédiaire, qui le soumit à différents amateurs, marchands ou musées de France et de l'étranger. Le prix demandé était alors de 700.000 fr., et personne n'osa se décider. La guerre de 1914-1918 interrompit les négociations, qui reprirent en 1919, sans plus de succès, Puis, Beurdeley, déjà très souffrant, cessa ses tentatives de vente à l'amiable. Les estampes modernes passèrent en vente publique après son décès, avec toutes ses autres collections, les comptes rendus ci-dessous nous dispensent de nous étendre davantage sur l'extraordinaire trésor d'art réuni par Beurdeley. Membre de plusieurs sociétés d'amateurs, entretenant des relations d'amitié avec nombre d'artistes, ses cartons d'estampes étaient généreusement ouverts aux érudits, aux curieux, aux artistes, qui souvent y trouvaient des documents ou pièces manquant dans les collections publiques. Toujours mis à contribution pour les expositions, il ne refusait jamais de prêter, même les pièces auxquelles il tenait le plus. Signalons notamment son importante participation à l'Exposition centennale de l'art français à St. Pétersbourg de 1912.
Il a donné au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale quelques incunables de la lithographie et, en 1905 [corr. suppl. 1956 : en 1906], la série complète des pièces (99) gravées à cette date par Zorn. Il fut l'un des premiers et plus fervents admirateurs du grand maître Suédois, et contribua beaucoup à le faire connaître, en France ; c'est par lui qu'il fit exécuter son portrait peint, reproduit en tête du catalogue de la vente des tableaux, et gravé (Loys Delteil 208).
Pour compléter la série des ventes après décès rapportées ci-dessous, mentionnons celle des tableaux anciens et modernes et de quelques objets d'art, des 6-7 mai 1920 (experts G. Petit, Féral, Brame et Mannheim, produit 2.587.995 fr.), et celle des livres sur les beaux-arts et sur la chasse des 17-19 février 1921 (expert Lefrançois, successeur de Rahir).
La marque est composée de la première et de la derrière lettre, du nom, B et Y.
 
VENTES
I. 1905, 13-15 mars, Paris (Galerie Petit, expert Féral). Dessins, aquarelles, gouaches du XVIIIe et anglaise. 305 numéros. XVIIIe siècle, écoles françaises. Œuvres de de Boissieu, F. Boucher, Ch. N. Cochin, Chardin, Clodion, Debucourt, Duplessis, Eisen, H. Fragonard (La Rêveuse, 20.000 fr., Portrait de Mme Gérard, 10.000 fr., Ruines du Temple de Vesta, à Tivoli, 20.000 fr., S. Freudeberg, H. Gravelot, Cl. Hoin, N. Lancret, J. B. Le Prince, L. N. de Lespinasse, J. B. Mallet, L. Moreau (Le Bain, 10.000 fr.), G. de Saint-Aubin (Portrait de jeune femme 12.000 fr.), L. de Savignac, Mme L. E. Vigée-Lebrun (Portrait de jeune femme, 7050 fr.), A. Watteau (Têtes d'étude, 27.500 fr.), Hamilton, G. Morland, Sir Josuah Reynolds (Portrait du duc de Devonshire, 3000 fr.), etc. - Produit total 632.580 fr.
 
II. 1913, 8 mars, Paris (expert Loys Delteil). Estampes du XVIIIe siècle, 200 nos. Vente faite sous l'initiale B. Feuilles remarquables de Baudouin, Bonnet, Cochin fils, Debucourt, Fragonard (le Parc 610 fr., Quatre Bacchanales 1r ét. 585 fr.), Freudeberg, Gainsborough (La Baccelli dansant, par John Jones, 2222 fr.), Janinet (L'Amour, La Folie, 2 pièces d'après Fragonard, l'une signée au verso par Janinet, 4500 fr.), Lavreince, Moreau le jeune (31 nos, dont les 24 pl. du Monument du Costume, avec A. P. D. R., e. a. la Sortie de l'Opéra, épr. av. l. l. 3550 fr.), A. de Saint-Aubin et surtout G. de Saint-Aubin 17 nos, dont 3e Vue de l'incendie de la foire St. Germain, épr. retouchée à la sépia par le maître, coll. Destailleur 2450 fr. (Bibl. Doucet), 4e Vue, coll. R. Dumesnil et Destailleur 905 fr., 6e Vue, mêmes coll. 1650 fr. (Mus. de Berlin), Spectacle des Tuileries : Les Chaises, Le Tonneau d'arrosage, rares épr. sur une feuille, mêmes coll., 11.000 fr. (à H. Thomas), les Deux Amants 2000 fr., On ne s'avise jamais de tout 2150 fr., Marchande en plein vent 3000 fr. (au Bon de Taisne). - Produit 105.227 fr.
 
III. 1920, 19-20 mai, Paris (expert Loys Delteil). Estampes modernes (1re partie). Catalogue avec notice par l'expert. 430 nos (plus quelques bis). Œuvres de Goya, Meryon, Seymour Haden, Whistler, Lepère, Zorn. Vente sensationnelle qui réalisa le plus fort total encore obtenu, en deux vacations, par des estampes modernes, soit 752.346 fr. Du bel œuvre de Goya décrit sous les nos 1-17bis, citons : Le Fantôme, 1r ét., 1300 fr., Femme apportant une nichée de jeunes chats, 1r ét., coll. Burty, 2405 fr., Une scène populaire 3200 fr., les Caprices, 1r tirage, 6100 fr., et la Tauromachie, 1r tirage, 4600 fr. - L'œuvre de Meryon comportait toutes les belles pièces sur Paris, notamment une magnifique épr. de l'Abside de N. Dame, 4e ét., 30.100 fr., une magnifique épr. du Pont-au-Change, 5e ét. 9500 fr., le Stryge, 4e ét., sur papier vert 8500 fr., La Tour de l'Horloge 7000 fr., et la Morgue, 4e ét. 7010 fr. - Série très importante de Haden, 93 nos parmi lesquels : Thames Fishermen, premier état, avec dédicace à A. Delâtre 4800 fr., Mytton Hall, sur japon, 3100 fr., Kensington Gardens (H. 28) 1850 fr., Shere Mill Pond (H. 38) 1r ét., épr. réservée à Jacquemart 4600 fr., A Sunset in Ireland, sign. 6200 fr. - La collection de Whistler était, avec les Zorn, le gros intérêt de la vente. Le maître américain était représenté par 100 nos d'eaux-fortes, et 39 nos de lithographies. Dans les premières on remarquait la suite presque complète des grandes vues de Venise, en épreuves signées, aux plus belles desquelles échurent les gros prix, par exemple : Little Venice 7100 fr., the Palaces, 2e ét. 6100 fr., the Doorway, 6e ét. 9100 fr., the Traghetto, 4e ét. 7000 fr., the Riva 6600 fr., the Beggars, 8e ét. 8000 fr., San Biagio (légères cassures) 7000 fr., San Giorgio 7000 fr., the Bridge 8000 fr., the Balcony, 9e ét. 8100 fr., Garden, ét. n. d., entre le 7e et le 8e, 14.000 fr., the Rialto 6400 fr. Les autres de 1000 à 5000 fr. Citons encore, comme pièces exceptionnelles, une très belle et rare épr. de 1r ét. du Rotherhithe 6100 fr., et Old Battersea Bridge 5950 fr. Dans les lithographies : the Little nude model, reading 9000 fr., the Dancing Girl, sign., 3000 fr., the Draped figure, seated, sign. 4500 fr., Nude model, reclining 5000 fr., Red House, Paimpol 10.000 fr., et Yellow House, Lannion 12.100 fr. - L'œuvre de Lepère (102 nos) comprenait surtout des pièces de la première manière du maître, et peu de ses dernières productions. Principaux prix, dans les eaux-fortes : Combat contre la Neige, quai aux Fleurs 2500 fr., le Grand Marché aux Pommes, 1r ét. 4800 fr., dans les grav. sur bois : Quai de l'Hôtel de Ville, Paris, 1r ét. 2250 fr., la Cathédrale de Rouen, 2e ét. 2900 fr., le Clovis, Plateau de Bellecroix, sign. 2800 fr., le Stryge de Notre-Dame, sign. 2600 fr., et Retour du Bois, Place de l'Etoile, sign. 2600 fr. Superbe série de Zorn, formée par l'amateur après son don de 1905 au Cabinet des Estampes de Paris, par des achats chez Dumont ou son successeur Strölin, alors seuls dépositaires à Paris des œuvres du graveur suédois. Elle comprenait 58 pièces, toutes signées, nous ne citerons que celles ayant dépassé 10.000 fr. Zorn et sa femme, 13.200 fr., La Valse 15.000 fr., Renan, 3e ét. 17.000 fr., le Toast, 3e ét. 18.000 fr., Mlle Maya von Heijne 15.000 fr. - Produit 752.346 fr.
 
IV. 1920, 28-29 mai, Paris (expert Rahir). Livres et estampes (en recueils ou en feuilles) relatifs à l'architecture, l'ornement, la décoration, les arts industriels, peinture, gravure. Livres illustrés. Costumes. 322 nos. Beaucoup des maîtres ornemanistes de toutes écoles et époques étaient représentés, par exemple, Boyvin, Delafosse, Du Cerceau, Forty, Huet, Lalonde, Lepautre, Marot, Meissonnier, Oppenord, Ranson, etc., etc. Mentionnons seulement l'œuvre de Watteau, 2 vol. in-fol. (l'exemplaire de Gatteaux, endommagé lors de l'incendie de la collection de cet amateur) 16.500 fr., la « Gallerie des Modes et Costumes Français », d'Esnauts et Rapilly, t. I et II, color, 25.200 fr. - Produit 276.000 fr. - Les estampes de cette vente ne portaient pas la marque.
 
V. 1920, 31 mai, Paris (expert Rahir). Dessins originaux d'architecture et d'ornements (en recueils, en feuilles ou encadrés), et dessins divers réunis en recueils. 176 nos. On retrouvait encore les principaux ornemanistes, surtout ceux du XVIIIe siècle français. Un album de 19 dessins, à la plume et au lavis d'encre de chine de J. D. Tiepolo, représentant des scènes de la vie italienne, fut adjugé 30.000 fr. à M. Fauchier-Magnan, la comtesse de Béarn paya 29.500 fr. un exempl. du Recueil de Griffonis de Saint-Non, avec 125 contre-épreuves ajoutées, rehaussées au lavis de sépia, sans doute par Fragonard, et le marchand Grosjean-Maupin obtint, à 18.600 fr., un Recueil de 102 dessins sur l'armurerie, l'équitation et la carrosserie, par divers, de la coll. Destailleur. - Produit 192.133 fr.
 
VI. 1920, 2-4 juin, Paris (expert G. Petit et Brame). Dessins, pastels et aquarelles modernes (1re partie). Catal. avec préface par Léonce Bénédite. 382 nos. Cette première vente de dessins modernes comprenait environ la moitié des meilleures feuilles, l'autre moitié, étant réservée pour les autres ventes. Surtout des œuvres de maîtres français ; nous ne citerons que les pièces exceptionnelles. Barye, Tigresse couchée dans le désert, coll. Cheramy, 9100 fr., A. Besnard, La Nymphe couronnée de pampres 6000 fr. (au prince Murat), L. Boilly, le Départ des coucous, coll. Mühlbacher, 9000 fr., M. Cassatt, la Fillette au chapeau bleu, pastel, 7100 fr., Daumier, Le Départ du train, coll. H. Rouart, 15.100 fr., et Colloque entre deux avocats 11.500 fr., J. L. David, Son portrait par lui-même, coll. Moreau-Chaslon, 7900 fr., Decamps, la Matelassière, coll. Fould, 6450 fr., Delacroix, le Giaour contemplant sa victime, 8700 fr. (à Henri Delacroix), Forain, 14 nos dont Visite à la loge, 5600 fr., Ingres, Portrait de femme inconnue, coll. comte Allard du Chollet, 8000 fr., et Portrait de Lady Lytton, 5300 fr., Jongkind, 7 aquarelles dont Estuaire d'un fleuve 5720 fr., le Faubg. St. Jacques à Paris 5800 fr., (tous deux à Fauber), l'Escaut près d'Anvers 5100 fr., les autres de 700 à 4000 fr., E. Lami, Inauguration du Musée de Versailles, coll. San Donato et F. Mallet, 9200 fr., Prédicateur à St.-Etienne-du-Mont 10.100 fr., Manet, Portrait de femme au grand chapeau, coll. Cheramy, 9300 fr., Millet, La Mer vue des hauteurs de Gréville, coll. Gavet, Martin-Leroy et Dupuy d'Angeac, 25.500 fr., Femme étendant du linge, coll. Marmontel, 30.500 fr., Berthe Morisot, Jeune femme accoudée et assise 6100 fr., Prud'hon, Jeune Zéphyr se balançant au-dessus de l'eau, coll. de Boisfremont et Portalis, 9100 fr., Puvis de Chavannes, Portrait de Trévoux, élève du maître 6600 fr., (à Bénédite), Th. Rousseau, 5 nos dont La Plaine de Barbizon 6500 fr., et la Forêt 6100 fr. (tous deux au Musée du Louvre), Zorn, Intérieur suédois 9100 fr. Autres artistes bien représentés : Boggs, Bonington, Boudin, Bracquemond, Carpeaux, Carrière, Corot, Courbet, Daubigny, Diaz, J. Dupré, Fantin-Latour, Français, Gavarni, Géricault, Goya, (8 nos, de 1080 à 3020 fr.), C. Guys (18 nos dont « Une Lionne » 2580 fr.), Hervier, P. Huet, E. Isabey, Ch. Jacque, Legros, Lepère, X. Leprince, Lunois, Meissonier, H. Monnier, Monticelli, C. Nanteuil, Nicolle, L. Piette, C. Pissaro, Raffet, O. Redon, Regnault, Ricard, Rodin, A. Sisley, Troyon, Vauzelle, Whistler, Ziem. - Produit 564.500 fr.
 
VII. 1920, 8-10 juin, Paris (experts Féral et Paulme). Dessins anciens des XVe et XVIe siècles (54 nos), et dessins, pastels, aquarelles, des XVIIe et XVIIIe siècles (305 nos). Catalogue de 359 nos, avec préface de M. Nicolle. Dans les écoles du Moyen âge et de la Renaissance, les feuilles les plus importantes étaient deux célèbres dessins de Dürer, sur papier vert, des coll. Lawrence et Defer-Dumesnil, l'un, Jeune apôtre debout, payé 43.500 fr. pour le baron Edm. de Rothschild, l'autre, La Madeleine au pied de la Croix, adjugé 28.000 fr. au Musée du Louvre. Une autre feuille remarquable, de l'Ecole française du XVe siècle, gravée par Meryon, Présentation du « Valère Maxime » au roi Louis XI, coll. Niel, 21.000 fr. Venaient ensuite : Ecole de Souabe, XVe siècle, La Pièce de maîtrise, miniature, de la coll. Niel 16.500 fr. Ostendorfer, Portrait d'homme âgé 15.500 fr., Pisano (attr. à), feuille d'Etudes d'hommes, coll. Destailleur 11.500 fr., Brueghel le Vieux, l'Envie (gravé par J. Cock) 7800 fr., Clouet, Portrait d'un prince et Portrait de femme, 5000 fr., et une tête d'homme vue de face, attr. à Michel-Ange, 4800 fr. Parmi les autres bons dessins de cette époque H. Burgkmair, Altdorfer (attribué), U. Graf, B. Beham, Stimmer, L. di Credi, de Vinci, Tintoret (école de), Véronèse, J. Cousin et Lagneau. - Dans la grande quantité de dessins des XVIIe et XVIIIe siècles, l'école des Pays-Bas était la plus nombreuse, presque tous les grands, maîtres de bonne époque étant représentés. Quatre feuilles de Rubens, dont Le Concile, étude pour le tableau d'Anvers, 20.600 fr. (à Ducrey) et Le Coup de Lance, d°, 8000 fr., J. Ruisdael, Paysage hollandais, coll. Defer-Dumesnil 15.400 fr., deux A. van Ostade, dont un très bel Intérieur de Cabaret 17.000 fr., Rembrandt, Le Roi Salomon et la reine de Saba 10.000 fr., G. de Heusch, Paysage, 7100 fr., A. van de Velde, 4 nos dont Les deux bergers 6200 fr., et de Jan Wynants, Le Chemin creux au cavalier 5900 fr. Beaux dessins aussi de C. Dusart, G. Metzu, J. van Goyen, F. Hals (attribué), P. Potter, W. van de Velde (5 nos), C. Visscher. - Importante série de français, parmi lesquels un beau pastel de Perronneau Portrait de femme (Marquise d'Entremaux de Ribeyrol) fit 37.500 fr. (à M. de Cobo) et une sanguine de Fragonard, La coquette, achetée 32.100 fr. par V. Rosenthal. Un paysage, Le Moulin, attribué au même, obtint 8610 fr. Citons encore : Pajou, Madame du Barry en Hébé, sanguine, 19.050 fr. et un Portrait de femme, pastel de l'école française du XVIIIe, siècle, 8100 fr. Les autres principales œuvres étaient dues à Callot, le Poussin, Ph. de Champagne, F. Boucher, Lépicié, Louis Moreau l'Aîné, et Danloux. - Parmi les italiens, on remarquait deux belles aquarelles de F. Guardi, l'une, San Giorgio Maggiore, fit 18.825 fr., l'autre, Cour de Maison, 5200 fr. - Quelques pièces seulement des écoles anglaise et allemande : Gainsborough (La Charrette 10.100 fr.), W. Hamilton, S. Harding, Heinsius (Portrait de jeune femme, attribué, 8900 fr.) et H. Mayer. - Produit 814.275 fr.
 
VIII. 1920, 2-3 juillet, Paris (expert Loys Delteil). Estampes modernes (2e partie) 396 nos. Œuvres de Manet, Legros, Mary Cassatt, Degas, Toulouse-Lautrec, Forain, Besnard. Très belle vente, la première offrant un aussi riche ensemble de Forain (68 nos de lithogr., 107 nos d'eaux-fortes, 3 de reproductions). Beurdeley avait recueilli, la plupart dès leur apparition, toutes les pièces de ce maître. Il avait acheté les eaux-fortes à Mme Barthélemy, la courtière de Forain, qui ne manquait pas de lui soumettre plusieurs épreuves parmi lesquelles il choisissait. Des lithographies plusieurs dépassèrent 3000 fr. (Le Cabinet particulier, 1re pl. (G. 10) 3520 fr., l'Amour à Paris, seule épr. du 2e ét. connue 3500 fr., le Bain (54) 3800 fr.), beaucoup d'autres firent entre 1500 et 3000 fr., les moins importantes de 50 à 600 fr. Dans les eaux-fortes, celles du début jusqu'à 210 fr., les autres en général de 500 à 2000 fr., avec quelques prix plus élevés, notamment 4000 fr. pour le Retour de l'enfant prodigue (47) 1r ét., 3900 fr. pour la Sortie de l'audience (50) 1r ét., 4000 fr. pour le Prévenu et l'enfant (52) 1r ét., 3905 fr. pour le Calvaire (58) 1r ét., et enfin 4400 fr. pour Après l'apparition (82) 1r ét. - La série de Degas (26 nos) était aussi très belle ; notons : Degas par lui-même, 2e ét. 4000 fr., et le Bain, monotype avec dédicace à P. Rossana, 4200 fr. - De Cassatt 31 nos ; les 4 pièces les plus chères de 800 à 1000 fr., beaucoup des autres de 400 à 500 fr. - L'œuvre de Legros comprenait 76 nos ; le grand portrait de Thomas Carlyle (T. et P. M. 34) fit 1040 fr., et le Cardinal Manning, 2e ét., 1105 fr. - Des 22 nos de Besnard, notons seulement la Mère Malade, 1r ét. 4650 fr. L'œuvre de Manet, presque complet, comportait surtout des épreuves de tirage postérieur. - Produit 288.003 fr.
 
IX. 1920, 5-6 novembre, Paris (expert Loys Delteil). Estampes modernes (3e partie), 368 nos. Œuvres de Prud'hon (7 nos), Ingres (6 nos), Delacroix (133 nos), Decamps (43 nos), Corot (19 nos), Millet (26 nos), Rousseau (7 nos), Barye (11 nos), Huet, Dupré, Daubigny (59 nos), Ch. Jacque, Jongkind (17 nos), Rodin (7 nos). Superbe œuvre de Delacroix, complet, à quelques pièces près, et composé presque en entier d'épreuves provenant de Burty. Il comportait 33 nos d'eaux-fortes et 94 nos de lithographies parmi lesquelles : Méphistophélès se présente chez Marthe, 1r ét. 3020 fr. et Cheval sauvage terrassé par un tigre, 1r ét. 5000 fr. L'œuvre de Decamps (26 nos d'eaux-fortes et 17 nos de lithographies) était aussi exceptionnel, et provenait de la même source. Des Corot, le plus cher fut un 1r ét. des Environs de Rome, 2000 fr. On paya 3350 fr. une superbe épreuve de La Grande Bergère de Millet, annotée par l'imprimeur A. Delâtre. Les plus beaux Barye obtinrent de 400 à 760 fr. La collection des Daubigny était riche en premiers états. Une pièce n.d., Vue de Notre-Dame de Paris et de l'Ile St. Louis, 1re pensée, coll. Giacomelli, fit 3000 fr., et la pièce décrite de même titre, aussi 3000 fr. Même prix pour l'Incendie de la Ferme, coll. Giacomelli. Citons encore : Jongkind, Soleil couchant port d'Anvers, 1r ét., sign., 2650 fr., Rodin, Victor Hugo de trois-quarts 2e état, 5600 fr., et Victor Hugo de face 3900 fr. - Produit 131.264 fr.
 
X. 1920, 30 novembre-2 décembre, Paris (experts Schoeller et Brame). Dessins modernes (2e partie). Catalogue de 419 nos, avec préface par Brame ; on y retrouve la plupart des noms de la première vente de dessins modernes, Les deux plus belles œuvres, des Millet, furent achetées par Lévi de Benzion qui paya 32.500 fr. Les Lavandières, et 15.300 fr. le Départ pour le travail, sujet de l'eau-forte de Millet, coll. Marmontel. De Millet encore, Nymphe couchée, sous bois (pastel) 5100 fr. (à Sussmann), et Portrait de Georges Millet, enfant, 4400 fr. Une belle aquarelle de Turner, Bords de rivière dominés par une montagne, coll. Ruskin et Cheramy, 7300 fr. (à Wildenstein), et une très importante composition de J. B. Isabey, Maison de jeu au Palais-Royal, 6500 fr. Autres prix remarquables : Manet, Marine 5800 fr., E. C. Le Guay, Portrait de jeune femme en deuil 4900 fr., Jongkind, la Route près de Nevers 4805 fr., Barye, Lion couché dans le désert 4600 fr., J. Dupré, La Plaine 4500 fr., Ingres, Portrait de Louise de Broglie, comtesse d'Haussonville 4100 fr., et Th. Rousseau, Paysage d'Auvergne, coll. Cheramy, 4100 fr. (au Musée du Louvre). - Produit 424.775 fr.
 
XI. 1920, 15-16 décembre, Paris (expert Loys Delteil). Estampes modernes (4e partie), Œuvres importants, presque complets, de Géricault, Charlet, Raffet, Fantin-Latour, Buhot, et bonnes séries de Carrière et de Rops. 385 nos. L'œuvre de Fantin, superbe, n'était incomplet que d'une pièce ; le Bouquet de roses, 1r ét., s. chine, avec dédicace, fit 3400 fr., et les rares Baigneuses (H. 12), épr. s. chine avec dédicace, 2200 fr. - Produit 110.216 fr.
 
XII. 1921, 4-5 février, Paris (même expert). Estampes modernes (5e partie). Œuvres presque complets de Daumier, Gavarni, Monnier, et ensembles importants de V. Adam, de Beaumont, Boilly, Lami, Pigal, et autres lithographes de la même époque. Plus hauts prix : Boilly, les Grimaces, 90 pl., 3200 fr., Daumier, Enfoncé Lafayette 2600 fr., diverses épr. av. l. l., de 900 à 2130 fr., Lami, la Vie de Château, 20 pl. color. 2750 fr. - Produit 165.431 fr.
Le reste de la collection, estampes et dessins modernes, fut dispersé en plusieurs autres ventes, dans la saison 1921.
 

A. BEURDELEY.
 
Suite des ventes après décès:
XIII. 1921, 18-19 mars, Paris (expert Loys Delteil). Estampes modernes (6e partie). Œuvres de Gaillard, Meissonier, Doré, Bracquemond, Mme Bracquemond, Helleu, Gigoux, Devéria, C. Nanteuil, Isabey, Grévedon, Lunois, Steinlen, Willette, Puvis de Chavannes, Israëls, Leheutre, Thomas Lawrence (d'après), etc. 469 nos. Plus hauts prix : Goya, la Tauromachie 4900 fr., Bracquemond, Portrait de Meryon 1920 fr. - Produit 59.323 fr.
 
XIV. 1921, 23-24 mai, Paris (experts Brame et Schoeller). Dessins modernes. - Produit 24.835 fr.
 
XV. 1921, 21-22 juin, Paris (expert Loys Delteil). Estampes modernes (7e partie), quelques pièces anciennes, et série d'environ 500 portraits d'artistes. Produit 38.983 fr.
Une vente de modèles pour bronzes d'art et meubles de style eut lieu le 23 avril 1921, et une autre d'objets d'art et d'ameublement, porcelaines françaises, allemandes et de chine, les 7-9 juin 1921 (experts M. M. Mannheim, 432 nos. Produit 187.924 fr.). Le total des ventes après décès, jusqu'à et y compris celle des 21-22 juin 1921, était de 6.706.866 fr.
 
A. BEURDELEY, Paris.
 
Pour son don d'estampes de Zorn, rectifier ainsi : en 1906 (et non 1905) une partie importante, 99 pièces, de l'œuvre alors gravé par le maître, environ 200 planches. En dehors des nouvelles ventes dont compte rendu ci-dessous, eurent lieu une vente de modèles pour bronzes d'art et meubles de style le 23 avril 1931, et une autre d'objets d'art et d'ameublement, porcelaines françaises, allemandes et de Chine, les 7-9 juin 1921 (experts M. M. Mannheim, 432 nos. Produit 187.924 fr.). Le total de toutes les ventes après décès fut de 6.715.810 fr. Une partie de l'ensemble d'ornement cédé à l'amiable par l'amateur au musée Stieglitz de St. Pétersbourg passa dans l'une des ventes de collections russes chez Boerner, Leipzig, en 1931, signalée à l'article L.2061.
Il existe un faux cachet Alfred Beurdeley, plus compliqué que le vrai, et qu'on pourra déceler par comparaison avec notre reproduction de celui-ci. Il figurait notamment sur des épreuves de Daumier passées dans la dernière vente G. Cognacq, des 27-28 avril 1953 (voir L.538d).
 
XIII. 1921, 18-19 mars, Paris (expert L. Delteil). Estampes modernes (6e partie, 469 nos). Citons les prix principaux : Goya, La Tauromachie, suite de 33 estampes 4900 fr. ; Gaillard, Sœur Rosalie 619 fr. ; Bracquemond, Erasme (1r état) 900 fr., Meryon (papier verdâtre) 1920 fr., Le Vieux Coq (1r état) 560 fr. ; Desboutin, L'Homme à la pipe 400 fr. ; Helleu, Whistler (sur papier ancien) 1100 fr. ; Devéria, Alexandre Dumas (sur chine) 760 fr. ; Célestin Nanteuil, Recueil factice de 403 pièces 900 fr. ; Lunois, Hollandaise de Volendam (sur japon) 605 fr. - Produit 59.323 fr.
 
XIV. 1921, 23-24 mai, Paris (experts Brame et Schoeller). Dessins modernes. - Produit 24.835 fr.
 
XV. 1921, 21-22 juin, Paris (expert L. Delteil). Estampes modernes (septième partie) et quelques pièces anciennes. 417 nos. Principaux prix : A. Besnard, Dans les cendres 600 fr. ; Fitton, Intérieur de la cathédrale de Chartres 520 fr. ; Gatine, Cent pièces costumes 420 fr. ; Lot de cinq cents portraits d'artistes 1555 fr. ; Claude Lorrain, Le Bouvier 1481 fr. ; C. Vernet-Lanté, 33 planches coloriées d'Incroyables et Merveilleuses 1320 fr. ; C. Jegher, Trois estampes 400 fr. - Produit 38.983 fr.
 
XVI. 1921, 3 décembre, Paris (même expert). Estampes modernes (huitième et dernière partie, 20 nos d'albums et 91 nos d'œuvres diverses). Citons quelques prix des lithographies de Daumier seulement : Beaux Jours de la Vie, une planche en 1r état 1500 fr., Caricaturana (87 planches) 955 fr., Les Gens de Justice, planche 8 et 9 en 1r état, 1900 et 1300 fr. - Produit 8944 fr.
 

EMMANUEL ALFRED BEURDELEY (Paris 1847-id. 1919), Paris. Estampes et dessins anciens et modernes.

Louis Auguste Alfred Beurdeley (1808-1882), appelé Alfred I Beurdeley, est le fils de Jean Beurdeley (Corsaint 1772-1853) et de Marie-Antoinette Roguier († 1839). Jean Beurdeley, qui a fait la campagne de Pologne, revient à Paris après la paix de Tilsitt (5 juillet 1807) et ouvre un petit commerce d'objets anciens dans le quartier du Marais, puis dans celui du Palais-Royal, au 355 puis au 364 rue Saint-Honoré. Il est décrit comme tabletier, puis tapissier et marchand de meubles (1820-1837). En 1830, il achète le Pavillon de Hanovre à l'angle du boulevard des Italiens, où il installe les affaires de la famille, ainsi qu'un immeuble voisin, 32 rue Louis-le-Grand.
Alfred I Beurdeley entre jeune dans le commerce de son père et, dès 1834, se fait connaître comme marchand d'objets d'art et de curiosités, de tableaux, d'ébénisterie de luxe, de porcelaines et de bronzes. En 1856, il fait ajouter devant son nom les lettres N. C. (« notable commerçant »), réservées alors aux négociants les plus importants sur la place de Paris. Dès 1869, il est qualifié dans les almanachs de commerce d'ébéniste et de marchand de curiosités. Il organise en outre neuf ventes de tableaux à Paris ou à Londres entre 1846-1868 (voir Lugt, Répertoire des ventes). Comptant parmi les ébénistes d'art les plus en vue, il travaille dès 1846 pour le prince de Nemours, puis pour Napoléon III en 1852 et 1853. En 1852, il épouse Constance-Virginie Fleytas (1804-1861), originaire de la Nouvelle-Orléans et veuve de Louis-Aimé Pigneguy, qui lui donne en 1847 un fils, Emmanuel Alfred (Alfred II). Alfred I participe aux Expositions universelles et internationales de 1855 (médaille de bronze) et de 1867 (médaille d'or). Retiré du commerce, il laisse à son fils Emmanuel Alfred le soin de représenter la firme à l'Exposition universelle de 1878.
La notice de Frits Lugt est essentiellement consacrée à Emmanuel Alfred Beurdeley, connu comme Alfred II Beurdeley. C’est lui qui, après avoir perdu sa femme, décide de changer de profession et de se consacrer à ses collections. En 1885 il ferme son magasin au Pavillon de Hanovre ainsi que ses ateliers. Il décide dans le même temps de vendre ses bronzes et ses meubles, 6 000 pièces environ au total. Par la suite, entre 1895 et 1906, d’autres objets d’art de même que des dessins seront vendus aux enchères, essentiellement par la galerie de Georges Petit.
Le compromis de vente de sa collection de dessins d’architecture et d’ornement fut conclu en décembre 1888 avec l’École centrale de dessin technique du baron Stieglitz à Saint-Pétersbourg. Cette collection comprenait 6 115 dessins, réunis dans des cartons ou des albums reliés en cuir, portant l’ex-libris de Beurdeley gravé à l’eau-forte par Henri Poterlet en 1888. L’acquisition par Stieglitz comprenait aussi un grand nombre de gravures d’ornement. Après cette vente, Beurdeley continua à conseiller l’École Stieglitz, représentant ainsi ses intérêts lors de la vente de la collection de dessins de Charles Eugène Bérard en 1891. Un exemplaire du catalogue de vente assorti des notes de Beurdeley a été envoyé avec les dessins à Saint-Pétersbourg. Son rôle de conseiller perdura après cette période. L’ensemble des dessins et gravures portant sa marque de collection a été transféré après la Révolution socialiste de l’École Stieglitz à l’Ermitage où il se trouve aujourd’hui encore.
Il existe de fausses marques Beurdeley, soit estampées, soit dessinées, qui sont assez ressemblantes.

Portrait peint par Anders Zorn en 1906 (Paris, musée d'Orsay. Voir Dorival 1990, fig. 37).

VENTES
1883, 9-10 avril, Hôtel Drouot, œuvres d'art.
1883, 23-25 avril, Hôtel Drouot, céramiques, objets d'art.
1887, 16 avril, Hôtel Drouot, objets d'art et de haute curiosité du Moyen Âge et de la Renaissance.
1887, 23 mai, Hôtel Drouot.

BIBLIOGRAPHIE
B. Dorival, 'De la tabletterie à la collection d'œuvres d'art. La « saga » Beurdeley (1814-1919)', Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français (Année 1989), 1990, pp. 191-241.
V. Chevtchenko, 'La collection Beurdeley à l'Ermitage', dans le cat. d’exp. Les Français à Saint-Pétersbourg, exposition organisée par l'Ambassade de France et le Musée Russe à Saint-Pétersbourg, 2003, pp. 117-120.


Date de mise en ligne : mars 2010 ; dernière mise à jour : novembre 2016.

 

 

Frits Lugt, Les Marques de Collections de Dessins & d’Estampes | Fondation Custodia